La violence évitée : citoyens ordinaires face à l'assassinat de Marat

L'action politique
Par Guillaume Mazeau
Français

Le soir du 13 juillet 1793, Jean Paul Marat est assassiné par une jeune Girondine, Charlotte Corday. Alors que souvent, les historiens se focalisent sur le coup de couteau, l’étude de l’arrestation postérieure de l’assassin révèle que ce soir-là est aussi le moment d’un événement non advenu : le massacre de Corday. La sociabilité particulière qui entoure l’événement, du quartier des Cordeliers à l’immeuble sans-culotte de Marat, ainsi que le contexte de très forte politisation, enfin l’intervention collective d’une chaîne d’acteurs (l’entourage de Marat, les gardes nationaux, le commissaire, les élites politiques et les simples citoyens présents ce soir-là), semblent expliquer que le recours à une solution politique et pacifique ait été préféré à la violence.

MOTS-CLÉS

  • Paris
  • Révolution française
  • assassinat de Marat
  • Terreur
  • Sans-culottes
  • émotions
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