Les richesses de la faveur à la Renaissance : Jean de Lorraine ( 1498-1550) et François Ier

La monarchie française
Par Cédric Michon
Français

Cédric Michon: Jean de Lorraine (1498-1550) et François Ier Jean de Lorraine présente la figure ori~ginale d’un courtisan qui jouit sans disconti~nuité de la faveur royale des débuts du règne de François Ier jusqu’à sa mort. Faisant le choix de la toute puissance royale, il s’aban~donne à la gratuité de la grâce du souverain, ne cherchant pas à se rendre indispensable et ne jouant, ni la carte de la compétence tech~nique, ni celle de la faction. Sa trajectoire est originale et son statut évolue. De compagnon des plaisirs, il devient ministre, puis est ren~voyé aux plaisirs et conservé en carte de réserve de la royauté.Son destin est donc tout différent de celui d’un Montmorency ou d’un Chabot. Il incarne ainsi la complexité du fonc~tionnement de la faveur sous François Ier. Il n’y a pas alors confusion entre les sphères politique et privée à la tête de l’État, mais subtil chevauchement, parfaitement maîtrisé par un souverain suffisamment maître du jeu pour joindre ou disjoindre à volonté les deux univers selon ses intérêts.

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